La châtaigne : La Corrèze produit environ 1.500 tonnes de châtaignes par an.
1/3 de cette production est commercialisée localement sur le marché de gros de Cana.
Principales variétés : la Marigoule et la bouche de Bétizac.
On retrouve la châtaigne dans nos assiettes, en terrine, boudins, en accompagnement de viandes et de volailles en gâteaux ainsi qu’en liqueurs et autres gourmandises.

La Châtaigne est la base de la farce des célèbres boudins aux châtaignes qui est la spécialité des régions d'Uzerche et de Pompadour. Il est de tradition de faire des boudins aux châtaignes lorsqu'on tûe le cochon à l'automne. Toutes les charcuteries de la région en propose.
La Châtaigne est également servie blanchie et entièe pour accompagner les dindes et oies, en purée pour accompagner les volailles et le gibier ou en crème pour le dessert.

Le terroir limousin est la terre, par excellence, du châtaignier. Si bien que dans les temps reculés de notre civilisation, la châtaigne du limousin à servi à nourrir aussi bien les hommes que les animaux et, notamment, les cochons. Parmi ces derniers, ceux de la race dite "Cul Noir" si bien implantée dans la région limousine en général, et arédienne, en particulier (région de Saint-Yrieix-La-Perche)...
Dans les fermes limousines, les longues soirées d'hiver étaient occupées à débarrasser les châtaignes de leur coque brune.

La majeure partie des châtaignes étaient destinées à la nourriture des porcins dont l'appétit pantagruélique est bien connu. Cette nourriture était appelée "baccade", après avoir subi une cuisson de plusieurs heures.
L'autre partie des châtaignes (il va sans dire la plus petite !!!), était versée dans une marmite remplie d'eau bouillante qui trônait au beau milieu de l'âtre.
La manutention qui intervenait alors occupait une deuxième soirée :
- les châtaignes seront tournées et retournées dans tous les sens grâce à une sorte de grande pince en bois appelée "boueradou". Cette dernière servant donc à "bouerer" autrement dit à mélanger le contenu de la marmite appelée "toupi", en patois limousin.
Cette opération avait pour but de débarrasser les châtaignes de leur deuxième peau "velue", donc de les "blanchir" avant de les déguster avec une bonne salade d'hiver telle que la mâche ou la scarole agrémentée d'une belle gousse d'ail pilée.
Fort heureusement pour les amateurs, cette tradition s'est perpétuée jusqu'à nous... C'est ainsi que Monsieur COUSTY, notre artisan conserveur, vous invite à découvrir sa production.
Bien entendu, la méthode du blanchiment quelque peu archaïque de nos jours a évolué sans, cependant, tomber dans les excès inhérents à une méthode industrielle basée sur un rendement maximal.
Il n'en reste pas moins vrai que nous vous offrons là un produit d'exception pour deux raisons majeures :
- d'une part M. Jean-Marie COUSTY reste un agriculteur traditionnel qui ne met en conserve que des fruits frais.
En effet, la saison de la châtaigne fraîche ne dure que peu de temps, de la mi-octobre à la mi-novembre.
- d'autre part, il ne faut pas confondre châtaigne et marron.
- la première est cloisonnée, sucrée et fondante,
- alors que le second n'est pas cloisonné, son goût est fade et paraît beaucoup plus farineux au palais.
Bien noter enfin : M. Jean-Marie COUSTY est installé à Pompadour, cité du cheval, par excellence en Limousin. Cette gentille cité s'enorgueillit de posséder des haras nationaux.
Et le nec plus ultra... vous pourrez même lui rendre visite en avion, si tant est que vous en possédiez un, puisque J.M COUSTY a installé une piste d'atterrissage homologuée au milieu de ses terres.
Pour cela, téléphonez lui donc au : + 33(0)5-55-73-35-29.

Cochons culs noirs au pâturage.
Cochons Culs No
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Bocal de châtaignes de Mr COUSTY en Limousin.
Châtaignes du Limousin

La châtaigne... blanchie, voilà un produit typiquement limousin

© 2003-2005 Châtaignes Pompadour en Corrèze dans le Limousin